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crazyjack
18 février 2007

Les Bienveillantes, pouahh !

C’est long, c’est lent, souvent très ennuyeux. Passé l’effet de surprise horrifiée quant à la brutalité des propos et la narration froide de certains événements  insupportables, il ne reste qu’une fresque historique qui se traîne du front Russe aux camps de déportation en passant et repassant par Berlin, tout en jouant lourdement sur le contraste de débauches luxueuses et cultivées d’une part, de violences inouïes et de morts inutiles de l’autre. Rien que nous ne sachions déjà. L’originalité ne tient que par le point de vue de l’auteur, immergé dans la peau d’un nazi convaincu par le national-socialisme. L’histoire d’amour manquée et les relations étranges qui émaillent le récit ne suffisent pas à donner le change. Pour garder le ton inutilement vulgaire de l’ouvrage je dirais, on s’emmerde pendant que l’auteur se chie dessus en écoutant du Rameau. Les historiens y trouveront sans doute leur compte, surtout s’ils aiment les détails sordides. De là à porter aux nues cet ouvrage, il y a un pas qu’il n’aurait pas fallu franchir.

Pour ma part j’y vois une manipulation commerciale.

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